Notre livre collaboratif

LE NOUVEAU VOYAGE DU PETIT PRINCE

Auteurs:

Ecole Liliești, Băicoi, Roumanie

Lycée Alexandru Ilschi, Crasna, Ukraine

Ecole primaire Elgolaa, Tunisie

6e Ecole, Thèbe, Grèce

Ecole primaire Blidette 1, Tunisie

ICS G.Gena Torino, Italie

Ecole 309, București, Roumanie

         Je suis un petit garçon et je m’appelle Le Petit Prince. J’habite une petite planète appelée l'astéroïde B-612. Elle est si petite que je peux en faire le tour en quelques pas. Ici, je prends soin de ma rose, une fleur unique et précieuse pour moi, même si elle est, parfois, capricieuse et vaniteuse.

        Un jour, j'ai décidé de quitter ma planète pour explorer l'univers et rencontrer de nouveaux amis. En voyageant de planète en planète, j'ai rencontré plusieurs personnages étranges : un roi sans sujets, un vaniteux, un ivrogne, un businessman obsédé par la possession d'étoiles, un allumeur de réverbères et un géographe qui ne quittait jamais son bureau. J'ai appris beaucoup de choses de ces rencontres, mais aucun de ces personnages ne pouvait me dire ce qui était vraiment important dans la vie.

        Enfin, j'ai atterri sur la Terre, où j'ai rencontré un renard. Le renard m'a appris que "l'essentiel est invisible pour les yeux" et que "on ne voit bien qu'avec le cœur". Grâce à lui, j'ai compris que ma rose était unique et précieuse non pas à cause de sa beauté, mais à cause du temps et de l'amour que je lui avais consacré.

PREFACE

Ier VOYAGE

        Un jour, le Petit Prince est arrivé dans une forêt. En marchant dans la forêt, il rencontra un animal interessant. C'était un ours. Le petit prince prit courage et dit à l’animal :

        Les deux amis sont partis dans leur voyage, 

vers le Musée des Montres.

        Après que l’ours a présenté le musée au prince, les deux sont partis pour visiter le château de Cantacuzino.

    - Tu sais Petit Prince, le château Cantacuzino de Busteni a été construit pendant 10 ans, étant terminé en 1911. Il se dresse devant les monts Bucegi, offrant l’une des vues les plus spectaculaires. Réalisé dans le style néo-roumain, par le célèbre architecte Grigore Cerchez, le château se composait de 4 corps entourés d’une cour de 3,5 hectares. Il appartenait au prince Gheorghe Grigore Cantacuzino, l’un des politiciens les plus riches et les plus influents de l’époque.

    - Un prince, comme moi?

    - Oui, comme toi. Il a été maire, ministre et premier ministre de Roumanie: un grand homme! Tu dois savoir aussi, que le château Cantacuzino a été l’un des endroits où a été filmé la série „Wednesday”.

    - Un film, très intéressant!

    - D’ici, nous irons voir le Sphinx des montagnes de Bucegi.

    - Mais, c’est quoi le Sphinx?

    - Le Sphinx est situé à 2206 m d’altitude. L’origine du nom Sphinx est due à sa ressemblance avec une tête humaine, plus précisément au Sphinx égyptien. Constitué d’un grand bloc de pierre, il a acquis sa forme aujourd’hui dans une très longue période. Actuellement, le Sphinx de Bucegi mesure 8 m en hauteur et 12 m en largeur. Le sphinx est l’un des objectifs les plus importants dans les montagnes de Bucegi et en Roumanie, connu à la fois par les touristes roumains et par ceux de l’étranger.

      - Combien de beaux endroits il y a dans le comté de Prahova!

    - Oui. Il y en a beaucoup! Veux-tu visiter aussi le château Peles? C’est le dernier endroit qu’on visitera, parce qu’il est tard et nous devons nous retourner.

    - Oui, bien sûr! J’aime bien quand tu racontes l’histoire de ces endroits

        Après une demi-heure, ils sont arrivés au château de Peles.

        Et ainsi, les 2 amis ont dit au revoir, avec la promesse du Petit Prince de revenir dès que possible.

Le Petit Prince est allé plus loin

IIe VOYAGE

- Le perce-neige, c’est la première fleur qui pousse à la fin de l’hiver, qui annonce l’arrivée du printemps. Elle est capable très souvent de percer même une fine couche de neige pour fleurir. Elle est si belle, elle est si fine, elle est si rare, qu’on l’a inscrite dans les listes rouges, pour la protéger et lui assurer la conservation. Je ferme les yeux et je sens le parfum frais du printemps, le parfum frais des arbres qui commencent à bourgeonner... C’est merveilleux...

-Malheureusement sur ma Planète je n’ai pas de printemps..., je n’ai pas de perce-neige...

IIIe VOYAGE

Le Petit Prince poursuivait son voyage, guidé par le murmure du vent chaud du désert. Après des jours de marche sous un ciel étoilé, il arriva enfin dans une oasis resplendissante en Tunisie. Les palmiers dansaient doucement sous la brise, et une source claire jaillissait du sol aride. Au cœur de cet endroit enchanteur, il aperçut une silhouette intrigante, un homme en train de contempler les étoiles.

Avec patience et sagesse, Ibn Khaldoun expliqua ses observations sur les sociétés humaines, leur émergence, leur apogée et leur déclin. Le Petit Prince écoutait, captivé.

En quittant l'oasis, le Petit Prince se sentit enrichi par cette rencontre. Il savait que son voyage touchait à sa fin, mais il emportait avec lui une nouvelle vision du monde : celle de la beauté et de la fragilité non seulement des roses, mais aussi des civilisations.

                       IVe VOYAGE

Dans les rues de Thèbes

Hercule se promène dans les rues de Thèbes lorsqu'il aperçoit un petit garçon blond aux cheveux dorés qui observe le monde qui l'entoure avec des yeux pleins de curiosité.

Petit Prince : Tu es très fort ! Tu as des mains comme des montagnes et un regard qui brûle comme le soleil ! Qui es-tu?

Hercule : Je suis Hercule, mon enfant ! Héros de Thèbes, fils de Zeus et d'Alcmène. Et qui es-tu, petit voyageur ?

Petit Prince : Je suis le Petit Prince ! Je viens d'une petite planète très lointaine, mais j'aime découvrir des lieux et des gens. Cette ville... semble chargée d'histoire.

Hercule : Et pourtant, elle est pleine de légendes ! C'est Thèbes, mon lieu de naissance. C'est ici que j'ai commencé, ici que j'ai combattu, ici que j'ai régné. 

Ici, j'ai accompli mon premier grand exploit : j'ai tué le redoutable lion de Kithairon.

Petit Prince : As-tu tué un lion ?! Mais pourquoi ?

Hercule : C'était un grand danger pour les humains. Je ne l’ai pas fait par colère, mais par nécessité. Chaque héros doit protéger les autres.

Et Thèbes, comme ta rose, a besoin de quelqu'un pour prendre soin d'elle.

 Le Petit Prince : Et qu'est-ce qui la rend si spéciale ?

 Hercule (montrant autour de lui) : Des rois, des héros tragiques, des guerriers ont vécu ici. Œdipe, Antigone, Créon. De grands murs ont été construits ici, des décisions ont été prises ici qui ont changé l’histoire.

A l'Acropole, un après-midi ensoleillé

Hercule : Et voici l'Acropole, mon petit ami, la réalisation la plus brillante des Grecs anciens.

Petit Prince : C'est tellement beau ! Ces colonnes semblent parler au ciel... Quel est ce grand bâtiment là-haut ?

Hercule : C'est le Parthénon ! Temple dédié à Athéna, déesse de la sagesse et de la stratégie. Les Athéniens l'ont construit pour l'honorer.

Petit Prince : Ici, les gens fabriquaient des choses non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour quelque chose de plus grand...

Hercule : Exactement. Ils croyaient que la beauté et la sagesse rendaient nos vies plus lumineuses. Tout comme toi avec tes roses.

Sur le mont Olympe 

Hercule : C'est l'Olympe, la plus haute montagne de Grèce et la demeure des dieux. 

Petit Prince : Je ressens ici une énergie particulière. C'est comme être proche des dieux.

Hercule : En effet, la mythologie nous dit que les douze dieux de l’Olympe vivaient ici. 

Dans les Cyclades 

Petit Prince : Ces îles sont magiques. Laquelle devrions-nous visiter en premier ? 

Hercule : Santorin et Mykonos sont célèbres, mais Milos et Naxos offrent également des expériences uniques. Les Cyclades sont réputées pour leurs belles plages et leurs paysages pittoresques.

En Crète 

Hercule : Bienvenue en Crète, l'île de Minos et du Minotaure. 

Le Petit Prince : J'ai entendu parler du labyrinthe et de Thésée. Pouvons-nous lui rendre visite ? 

Hercule : Bien sûr. Les ruines du palais de Cnossos sont ouvertes au public et offrent un aperçu de la civilisation minoenne. 

Alors que leur voyage touchait à sa fin, le Petit Prince remercia Hercule pour cette expérience inoubliable.

Petit Prince : J'ai tellement appris sur la Grèce et son histoire. Merci, Hercule. 

Hercule : J'ai eu le plaisir de vous guider. Souvenez-vous toujours que l'essentiel se trouve au-delà des yeux. Seul le cœur permet de voir juste. 

Avec ces mots, le Petit Prince fit ses adieux à Hercule, emportant avec lui des souvenirs et des leçons de vie de la Grèce.

Le soleil commençait à se coucher sur le désert tunisien, enveloppant les dunes d’une lumière dorée. Le vent chaud faisait danser les grains de sable comme de petits secrets soufflés par la terre.

Ce soir-là, Le Petit Prince revint en Tunisie.  Mais cette fois, il arrivait depuis la Grèce, une autre terre de merveilles et de mythes.

Ve VOYAGE

Il marchait lentement dans le désert, heureux de retrouver cette terre chaude et mystérieuse. Près d’un vieux puits, il aperçut un homme assis sur une pierre, regardant l’horizon avec des yeux pleins d’histoires.

C’était Bousaadiya, un sage du désert.

Le Petit Prince : Bonjour, monsieur. Tu es tout seul dans ce désert ?

Bousaadiya : Bonjour, petit prince. Non, je ne suis pas seul. Le désert parle… Il me raconte des histoires anciennes.

Le Petit Prince : Des histoires ? Moi, j’aime les histoires ! Raconte-m’en une de ton pays.

Boussadiya : Alors écoute… Je vais te parler de deux trésors de la Tunisie. Le premier est un lieu de paix et de lumière : la Grande Mosquée de Kairouan.

Le Petit Prince : Qu’est-ce qu’une mosquée ?

Boussaadiya :
C’est une maison pour prier. Celle de Kairouan est très ancienne, elle a été construite il y a plus de treize siècles. Elle est grande, calme, et belle comme une prière murmurée au lever du jour. Son minaret s’élève haut, comme un doigt qui montre le ciel.

Le Petit Prince :
Et elle parle aussi, ta mosquée ?

Boussaadiya :
Elle parle aux cœurs silencieux. Quand on entre, on entend les pas des siècles passés. On se sent petit, mais apaisé.

Boussadiya : Ce sont les ksours berbères. Des greniers fortifiés, construits dans les montagnes du sud. Les anciens y gardaient leur blé, leur orge, leurs dattes. Ces ksours ressemblent à des nids d’abeilles accrochés à la pierre.

Le Petit Prince : Des maisons pour les graines ? C’est joli !

Boussadiya  : Oui. Et la nuit, les ksours regardent les étoiles, comme toi. Ils attendent, silencieux, que quelqu’un vienne leur parler.

Le Petit Prince : Je crois qu’ils m’aimeraient bien. J’ai l’habitude de parler aux choses silencieuses.

Boussadiya : Alors, tu es chez toi ici, petit prince.

Le Petit Prince sourit doucement.
— Merci, Boussaadiya … La Tunisie est un vrai trésor.

Puis il regarda le ciel, serra son écharpe, et dit :
— Il est temps pour moi de repartir… mais je garderai tes histoires dans mon cœur.

Et il s’éloigna doucement, laissant derrière lui des pas légers dans le sable, comme un rêve qui s’envole.